Épisode 02: de la couleur sur la baie

La baie de Tokyo, c'était de loin l'endroit que préférait la jeune Misaki. On aurait dit que l'eau s'accordait à tout ce qu'elle pouvait bien penser ou vivre. C'était cette baie qui l'avait accueilli aussi grise que possible lorsqu'elle était rentrer au Japon il y a quelques années, cette baie qui s'agitait quand elle regrettait son passé, cette baie qui ne bougeait pas lorsqu'elle était calme et aujourd'hui, cette même baie reflettait le ciel prenait une couleur bleu-mauve et reflettait les étoiles et la lune qui brillait encore malgré la nuit qui n'allait pas tardé à achever.

"Mmm... trois en une soirée... pas si mal... Mais ce n'est pas mon meilleur score." Murmura-t-elle alors qu'elle était paisiblement assit sur le toit d'un des bateaux assez luxueux. Ses longs cheveux d'argent l'abrillait tandit que ses yeux rouges brillaient. "Quoique c'est toujours pas mal pour un retour."

Vêtu d'un long pantalon noir (étrangement brûlé dans le bas) et d'un chandail rouge sang lui dévoilant une partie des épaules, la jeune fille observait attentivement le reflait de l'eau. À la manière dont elle était placé, elle pouvait se voir. Elle arrivait même a distingué les goûtes de sangs qu'elle avait reçu sur elle au cour de la soirée.

"Comme c'était amusant tout ça." Laissa-t-elle échappé alors qu'un rictus apparaissait sur ses lèvres pales, alors qu'elle se remémorait les deux scènes. "Espérons que ça lui ait plu."

Avant d'aller à la maison Aizawa, Yindô avait encore une chose à faire... Il devait finir les funérailles de Mei en se remémorant leur première rencontre ici, dans la baie de Tokyo...

Yindô s'approcha du bord de l'eau et sortit une petite flasque argentée qui contenait un wiskey pur Malt de grande qualité. Il en bu une gorgée... puis il parla comme s'il s'adressait à Mei...

Je n'ai pas de Sake, je n'ai que ce Wiskey, tu n'as pas de pierre tombale, mais nous avons ce lieu et l'océan.... à la tienne...

Puis il versa le reste de la flasque dans l'eau.... avant de jetter ladite flasque le plus loin possible dans l'océan

Puis il vit une gamine habillée en rouge et noir...

Hé petite, tu ne devrais pas trainer ici seule le soir... tu pourrais tomber sur une espece de malade, ou sur un méchant Yakuza

*Je suis un Yakuza, certes, mais un gentil...*

Il vit que le visage de la petite était taché de sang... il s'approcha d'elle et lui essuya le visage avec un mouchoir en soie blanche.... la jeune fille ne bougea pas d'un cil et ne dit pas un mot...

Tu m'as l'air assez secouée.... tu veux que je te raccompagne chez toi ?
t'es peut etre perdue ? hé, mais répond....

La jeune fille avait observé la scène, amusé. *Pauvre petit hihi... Il vient de perdre quelqu'un de cher on dirait bien. Je me demande qui à fait le coup... espérons que ce n'était pas une mort naturel, c'est loin d'être aussi amusant ça... Mais voilà qu'il s'approche...*

La jeune fille observa l'homme avancé, intrigué. Que faisait-il à aller vers elle? Il ne voyait donc pas qu'elle admirait la baie? Mais non, de partout, on ne s'était jamais décidé à la laisser tranquille. Aussi, avant qu'il ne soit trop près, la jeune fille laissa échapper un discret soupire de lassitude.

"Hé petite, tu ne devrais pas trainer ici seule le soir... tu pourrais tomber sur une espece de malade, ou sur un méchant Yakuza."

Misaki n'en croyait pas ses oreilles, 'une espèce de malade'... c'était plutôt elle qui était à craindre. Il ne savait décidément pas à qui il parlait. Et le voilà qu'il essuyait le sang sur son visage! Elle n'en croyait pas ses yeux, c'était tout bonnement impossible. Comment pouvait-on être naif à ce point?

"Tu m'as l'air assez secouée.... tu veux que je te raccompagne chez toi ?
t'es peut etre perdue ? hé, mais répond...."

Elle avait de plus en plus de mal à se retenir de rire au éclat. Il la prennait vraiment pour une jeune fille sans défence... *Mmm... il y a peut-être moyen de s'amuser avec ça... Entamons une discution pour voir...*

"Non, je ne suis pas perdu." Fit enfin Misaki d'une voix assez paisible. "Je ne fais qu'observer la baie et je ne comptais pas rentrer maintenant non plus. La nuit est trop belle pour ça..." *... et bien trop amusante aussi.* "Et je ne crois pas avoir à craindre les 'malades' ou les 'méchants Yakuza' comme vous dites." *C'est plutôt moi qui fait office de malade ici. Enfin... tout dépendant ce qu'on entend par là bien sûr.*

La jeune fille observa la baie un instant. Magnifique... tout bonnement magnifique...

"Mais dites-moi donc, que faites-vous ici? Il est rare de voir des gens à cette heure tardive."

Je viens dire adieu à la femme que j'aimais......

Yindô observait la mer et le ciel encore étoilé

*L'aura maléfique que j'ai en arrivat à 2km d'ici venait bel et bien d'elle... encore une malade.... pourquoi ça ne tombe que sur moi ? enfin bon...*

Yindô attrira un paquet de cigarettes tout neuf... et s'en alluma une.... puis il tendit le paquet à la gamine...

T'en veux une ? Quoique, attends, les mineurs qui fument sont hors la loi, non? j'ai jamais été copain avec les lois... remarque on s'en fout un peu... si t'en veux une, sers toi..

Yindô ne pu réprimer une chanson que Mei passait en boucle dans son bar et se mit à chantonner.

I tough that i lost you last day
As i was ... out of my way
And last day became just
another dark night
in my life, in my mind.... my night

Yindô avait un don réel pour la musique et le chant... il jouait de pratiquement tous les instruments de musiques existant et avait une voix magnifique... s'il n'avait pas été Yakuza, il aurait aimé être musicien.
Quoi qu'il en soit, Yindô s'allongea par terre et contempla le ciel

just another dark night...

"Je viens dire adieu à la femme que j'aimais......"

*Exactement ce que je croyais. Mais il semble bien trop nostagique pour que je m'en amuse...* Pensa la jeune fille en soupirant doucement. L'homme était ennuyeux... complettement ennuyeux... Autant qu'il avait eu l'odace de la prendre pour une jeune fille sans défence, autant qu'il avait troublé la fin de sa nuit.

Aussi, on lui présenta un paquet de cigarettes. Elle n'était pas fumeuse, mais ne refusait jamais une cigarettes, en compagnie de gens qu'elle appréciait. Mais voilà, elle ignorait tout de la personne qui se trouvait à côté d'elle. Pourquoi irait-elle accepter une offre du genre? Elle se contenta de détourner la tête et de s'en remettre à l'observation de la baie.

Une mélodie se porta alors à ses oreilles, brisant ainsi le silence de la mer. Ce n'était pas son genre de musique, non, elle préférait les orquestres sanglant; ce n'était pas ses paroles favorites, non, elles préférait les paroles de son maître; mais la mélodie était juste et les paroles lui rappellait quelque chose... Oui, elle connaissait cette mélodie...

*Mais où ai-je entendu ça moi...? Ah! Oui... c'était là...* Elle se souvenait de son retour ici, vidée d'émotions, appuyé sur la cloture. Un musicien de trotoir jouait cette chanson. Elle se souvenait d'avoir trouvé la chanson étrangement approprier, bien qu'elle ne puisse pas ressentir quoique ce soit. Elle soupira encore une fois. La fin de la soirée ne serait pas aussi amusante que le début...

Elle détourna la tête vers l'homme, étandu sur le toit. *Elle lui manque... est-ce qu'il me manque? Oui... il me manque oui...* Les yeux rouges de Misaki s'étaignirent. Il n'y avait plus de brillance, plus d'éclat... elle s'ennuyait... ou alors... était-elle aussi nostalgique? Peut-être, puisse que son réflexe fut de porter la main au manche de son shinai, dans son dos.

Elle retira sa main et se leva, ce n'était plus aussi amusant... Elle posa son regard sur le reflet du ciel. "Magnifique n'est-ce pas?" Sa voix était douce, il n'y avait aucune trace de malice ou alors d'agressivité. "Le ciel à le don de nous faire parraître si petit... Si petit face à la Vie, face au monde, face à la Mort. C'est comme perdre... toute puissance, aussi mince qu'elle soit."

C'était en partie pourquoi elle n'observait pas le ciel directement. En regardant son reflet, elle était plus haute, plus haute que le ciel... mais toujours si petite, si impuissante face à tant de grandeur... Un sourir léger se dessina sur ses lèvres, alors qu'elle tournait la tête vers l'homme toujours étandu au sol et ria un peu. Elle continua sur un ton plus joueur.

"La Vie... si courte... on la passe à vouloir accumuler des biens et à se dire que l'on agit à fin de pouvoir profiter de ce que l'on a fait dans le future. Mais qui à vraiment le temps d'en profiter? Les autres... Hihi" La jeune fille se retourna alors qu'un rictus apparaissait sur ses lèvres. Oui, elle comptait bien utilisé se qu'elle avait prit chez ses victimes...

Yindô avait laissé le paquet en évidence... juste au cas où....

La nuit me rappelle surtout que quel que soit le lieu où l'on nait, les étoiles restent le même pour tout ceux qui ont la chance de le contempler... mais elles sont froides et distantes... alors oui, on se sent minuscules et inutiles...

Tu sais, j'ai appris à profiter de chaque instant depuis ma "naissance".... je n'ai aucun souvenir qui remonte plus loin que mes douze ans... tout ce que je sais remonte au jour où mon père adoptif m'a trouvé seul avec un autre garçon au milieu d'un village peuplé de cadavres en sang... cet autre garçon est devenu mon frère... je crois... je crois... que je suis le responsable du massacre... mais je ne peux pas me souvenir.... là seule chose que je distinguait à ce moment c'était le ciel étoilé... et froid...

Quand mon père nous a trouvé, mon frère pleurait comme une madeleine... mais moi, je ne montrais aucun signe d'émotions, et je tenais ce katana entre les mains... Kuroken... n'importe qui aurait eu peur... mais pas mon père... ce chef Yakuza m'a quand même recueilli... va savoir pourquoi...

En disant cela, yindô avait sorti Kuroken et son fourreau du paquet qu'il trimballait toujours...

Yindô regarda encore une fois le ciel avant de regarder la jeune fille...

N'empêche habillée comme tu es, tu pourrais chopper un truc... il fait frisquet quand même... attends deux secondes...

Yindô parti en courant jusqu'à sa voiture garée à une cinquantaine de mètres (c'était une ford mustang 1969 noire) et pris un blouson de motard noir avec des bandes rouges à l'intérieur.... puis il revint en courant satisfait de voir que la gamine ne lui avait pas faussé compagnie.... puis il lui jeta le blouson.

Tiens, tu peux le garder...

La jeune fille avait écouté se que lui racontait l'homme qui regardait le ciel. Elle ne comprennait pas exactement pourquoi il lui avait raconté tout ça, mais qu'importe... ce n'était pas la réaction qu'elle aurait espéré. Il fallait qu'elle s'y face, il n'y aurait aucun mouvement pour la fin de sa soirée. Quoiqu'elle avait été assez intéressé par la description de l'environement massacré, mais dommage, elle n'aurait sûrement pas de détail...

Misaki entendit l'homme sortir une arme. Elle se retourna, intéressée. C'était une arme magnifique, c'était le cas de le dire. Elle était longue et sûrement plus difficle à manipuler, mais cette arme semblait puissante... très puissante.

"N'empêche habillée comme tu es, tu pourrais chopper un truc... il fait frisquet quand même... attends deux secondes..."

La jeune fille observa l'homme partir. Elle était intrigué à savoir avec quoi il allait revenir. Et aussi, elle trouvait étrange que quelqu'un agisse de la sorte avec elle. Mais elle n'eu pas le temps de s'interrogé d'avantage que l'homme revint avec un blouson, qu'elle attrapa.

"Tiens, tu peux le garder..."

Misaki observa le vêtement, puis l'homme. Elle n'avait pas moindrement froid et n'avait pas vraiment envis de retirer ses armes qu'elle avait toujours dans son dos. Aussi, elle préféra le rendre à l'homme en face d'elle.

"C'est bien gentil à vous, mais ça ira, merci." Fit-elle en rendant le blouson à l'homme. "J'ai l'habitude d'être ici, je viens passer mes soirées ici depuis plus d'un an maintenant. Je me suis donc habituer à la température de la place."

Après lui avoir rendu son blouson, la jeun fille aux cheveux d'argent se déplaça sur le toit, afin d'être face au quai, laissant un peu de cendre sur le toit blanc du bateau.

"Mais je crois ne jamais vous avoir vue ici. Vous venez souvent dans les parages?" Demanda la jeune fille en se retournant vers l'homme et en déplaçant une maîche de cheveux derrière les oreilles.

je ne suis plus revenu à cet endroit depuis deux ans, jour pour jour.

Le jour ou j'ai rencontré celle que j'aimais... et aussi celui ou j'ai trucidé tous les membres du gang qui tentait de la violer... la pauvre expression de terreur qui reignait sur le visage de ces 33 crétins... elle me fait encore sourire....

enfin bon... je m'éternise sur le passé.... ce blouson, personne n'en aura plus besoin....

Yindô jeta le blouson sur le quai... celui ci tomba gracieusement sur une bite d'amarrage comme s'il avait été accroché à un porte manteau...

Enfin, si tu viens ici, c'est que tu as bon goût... Mei t'aurai apprécié pour ça...

"Shooting stars.... a dark nigth... for a desperate dark knight...."

Yindô braqua le ciel de sa main en faisant comme un pistolet avec son index et son pouce

"Bang Bang....."

L'énergie de l'ombre passa en lui un instant.... et deux étoiles disparurent du ciel.

*je sens qu'elle est liée au démon qui m'a refilé son bout de papier.... elle a la même odeur... et ces cendres qu'elle laisse... enfin bon, je vais faire semblant de ne rien voir...*

Puis, le soleil commença a apparaitre loin dans la mer... Et Yindô se rassit et enfila une paire de lunettes de soleil en rallumant une nouvelle cigarette....

Une cigarette pour la nuit qui s'est consummée.... c'est ce que tu aurais dis....

Puis il pivota la tête vers Misaki

t'en veux toujours pas je suppose...

Misaki avait rit lorsque deux étoiles s'étaient embrumé. C'était intéressant comme pouvoir...

C'est alors que le soleil se leva. La nuit était officiellement terminé pour elle. Au moins, elle si serat amusé pendant un bon moment. Quoique finir la nuit de cette façon ne la gènait pas le moins du monde; c'était même assez agréable de se reposer un peu après avoir tenu le premier rôle dans deux scène de massacre. Mais il faudrait qu'elle fasse mieux la prochaine fois, c'était une évidance... il n'y avait pas eu assez de... 'figurants' à son goût.

L'homme lui proposa à nouveau une cigarette. Misaki observa le paquet puis fit non de la tête alors que le soleil ajoutait des reflaient flamboyant à ses longs cheveux d'argents.

"Non merci. Je ne fume qu'en de rare occasion... ... ou alors avec quelques rares personnes." Fini-t-elle en un soupire. Décidément, elle était bien trop nostalgique de l'époque de son premier maître...

Puis, sans trop se soucier de l'homme sur le bateau, elle dégaina son shinai. L'arme de bambou était toujours ensanglanté, mais qu'importe. Elle passa doucement ses doigts sur l'arme tout en l'observant. Puis, elle porta son attention sur la baie. Coloré... calme... et coloré de manière flamboyante à cause du soleil qui se levait, pour la première fois ce jour-ci.

"Quand je suis arrivé, c'était par cette baie. Une jeune fille vide d'émotion, sur une baie toute grisse. Sur le quai, on entendait les passants parler, et un musicien de rue jouer cette chanson que vous avez frodonné plutôt..." Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle disait ça en ce moment, mais qu'importe. Elle n'observait pas l'homme en parlant, elle observa son arme, ou la baie; rien de plus. "Je ne le suis plus aujourd'hui... mais je regretterai toujours ce que j'étais avant de venir... celui que je servais avant de revenir..."

Son regard rouge brillant était fixe, la baie, seulement la baie. Ses doigts caressaient l'arme ensanglantée, souyer du sang de ses propres parents. Un sourir se dessina sur ses lèvres à cette instant, voir même plus un rictus qu'autre chose. Elle se retourna, avec se même rictus sur les lèvres. Son ton de voix n'était plus doux, n'était plus nostalgique... mais bien joueur et sadique, comme en début de soirée.

"Hihi... mais il faut croire que bien peu de chose on changé depuis... Les Hommes n'ont pas changé; et ce malgré les distances et le temps... ce sont tous les mêmes... sans exception." Elle avait maintenant si hâte de pouvoir continuer à exterminer d'autre Être humain pour le compte de son maître; quoiqu'à présent, elle voyait plus que de l'amusement à faire ça...

"Mais n'est crainte. À toi je ne te ferai rien... tu ne me sembles pas aussi pathétique et je n'ai pas envis de m'amuser autant pour l'instant. Tu as de la chance je crois."

*Non... c'est bien plus amusant de s'amuser avec tes nerfs... espérons que cette fois, ta réaction sera amusante...*

Yindô se leva et approcha de Misaki par derrière, puis il la serra contre lui...

Tu dois être triste à penser comme ça..... ne pas croire en l'être humain est quelque chose de terrible... je ne dis pas qu'il soit bon en général.... certains sont vraiment horribles mais d'autres dont je ne fais pas parti mériitent d'être protéger par des gens comme moi.... Mi-sa-ki-chan....

*comment est ce que je connais son prénom??? ... il est sorti tout seul de ma bouche...*

Yindô dessera son étreinte et sauta du toit du bateau sur le quai et atterri jambes tendues et pieds joints sur une bite d'amarrage.... L'aura de Yindô redevint sombre....

Cependant tu ne mérites pas non plus d'être protégée... protéger ou détruire, le choix ne tiens qu'à toi.... être libre ou asservie.... un chat érrant ou un chiot domestiqué et appeuré par le monde extérieur... peut être nos chemins se croiseront encore... et peut être devrais-je te tuer.

Le Yakuza avait dit ces derniers mots sans changer de ton, comme si à cet instant tout sentiment avait disparu chez lui.... puis il jeta son mégot....

J'ai aimé passer la fin de la nuit ici, avec quelqu'un qui se foutait totalement de savoir qui j'étais et qui n'étais pas agressive... quelqu'un qui n'attendait rien de moi.... mais toute chose a une fin... n'est-ce pas ?

Puis il commença a se dirriger vers sa voiture, en marchant lentement

Les yeux de la jeune fille s'agrandirent lorsque l'homme dont elle ignorait jusqu'au nom la serra contre lui. *Qu'est-ce que...* Pensa-t-elle alors qu'il se mettait à parler. *Qu'est-ce que c'est que... !?* Fut sa réaction alors qu'il nomma son nom. Comment pouvait-il le savoir?

Bref, l'homme déserra son étrainte et l'atmosphère changea. Un combat était-il à prévoir? Il était difficile de le savoir... cette homme parraissait tellement imprévisible... Mais vue le mouvement qu'il faisait, elle présageait une telle évantualité. Aussi, l'envis de s'amusé lui reprenait étrangement...

Elle rangea alors son shinai pour sortir son nouveau joujou, soit, son katana, toujours souyer du sang de son créateur. La baie semblait étrangement s'agité, alors qu'un sourir sadique prit place sur les lèvres de la jeune fille.

"Cependant tu ne mérites pas non plus d'être protégée... protéger ou détruire, le choix ne tiens qu'à toi.... être libre ou asservie.... un chat érrant ou un chiot domestiqué et appeuré par le monde extérieur... peut être nos chemins se croiseront encore... et peut être devrais-je te tuer."

Les yeux de la jeune fille brillaient, elle s'amusait, enfin elle s'amusait. Mais l'absence d'émotions dans sa voix la déstabilisait tout de même un peu. C'était assez étrange en fait... on aurait dit... elle deux jours plutôt. Mais le voilà qui partait...

"J'ai aimé passer la fin de la nuit ici, avec quelqu'un qui se foutait totalement de savoir qui j'étais et qui n'étais pas agressive... quelqu'un qui n'attendait rien de moi.... mais toute chose a une fin... n'est-ce pas ?"

Le voilà partie... Misaki restait seule sur le bateau. Elle avait aimé cette nuit elle aussi. Pendant que la baie reprenait son calme, la jeune fille rangeait son arme, tout en regardant l'homme s'éloigner.

"Je n'ai pas besoin d'être protaigé... La prochaine fois... on s'amusera..." Glissa-t-elle dans un murmure. Sa nuit était terminé.

Yindô avait presque deviné les murmures de la jeune fille car quand il monta dans sa voiture, il murmura "on s'amusera"

Une fois dans sa voiture, il sorti le apier que lui avait remis le démon.....

ça serait stupide... surtout que cela ne me servirais à rien maintenant...

Il rangea le papier de nouveau dans sa veste s'alluma une cigarette et mis le contact...

Une cigarette pour le jour qui se lève...

Puis le Yakuza décida de partir se reposer à la maison Aizawa, en plein q
coeur de "son" quartier... Roppongi